Le choix du statut coopératif permet-il d’inscrire la RSE dans l’ADN ?
La norme internationale ISO 26 000 invite les organisations (entreprises, associations, collectivités territoriales) à prendre leurs décisions et à mener leurs activités économiques en tenant compte de leur impact social, sociétal et environnemental.
Cette norme, autrement appelée « démarche RSE/RSO » (Responsabilité sociétale des entreprises ou des organisations), donne un cap : contribuer au développement durable en s’attachant à 7 axes :
- la gouvernance de la structure,
- les droits de l’Homme,
- les relations et conditions de travail,
- la préservation de l’environnement,
- la loyauté des pratiques,
- les questions relatives au consommateur,
- les communautés et le développement local.
En effet, le choix du statut coopératif, quand il est vécu pleinement et avec sincérité, permet de répondre aux enjeux liés :
En faisant le choix d’associer tous les salariés, on s’assure par ailleurs que chacun sera acteur du projet d’entreprise et qu’il pourra y incarner ses valeurs.
Pour garantir ce fonctionnement équitable et participatif, on peut se doter d’outils complémentaires, comme nous l’avons fait, en se formant à la sociocratie. C’est un outil puissant, qui permet à chacun de s’exprimer, d’amender un projet, pour obtenir le consentement du collectif, et non un consensus, qui lèse souvent des minorités silencieuses.
- la reconnaissance de la dignité du travail ;
- le droit à la formation ;
- le droit à la créativité et à l’initiative ;
- la responsabilité dans un projet partagé ;
- la transparence et la légitimité du pouvoir ;
- l’ouverture du monde extérieur.
De plus, à l’heure où l’on parle de « marque employeur » et de difficultés à recruter les jeunes talents qui veulent que leur activité professionnelle ait un SENS, être salarié coopérateur dans une structure d’utilité sociale change totalement les perspectives.
Une SCIC, c’est une société commerciale à dimension sociale, qui agit sur un territoire via un multi-sociétariat, avec au minimum 3 catégories d’associés : des bénéficiaires, des salariés ou à défaut des producteurs du bien ou du service, des collectivités publiques, des associations, des bénévoles, des fournisseurs…
Le partage du bénéfice annuel des coopératives assure une répartition équitable entre la part revenant aux salariés (25% minimum dans les SCOP, 45% chez nous), la part revenant aux associés (42,5% maximum dans les SCIC, 33% maximum dans les SCOP, 10% chez nous) et la part revenant aux réserves de l’entreprise (57,5% minimum dans les SCIC, 16% minimum dans les SCOP, 45% chez nous).
Mais, naturellement, le statut coopératif ne fait pas tout et ne doit pas être un simple vernis. Tout comme le statut de « société à mission » ou l’introduction statutaire d’une « raison d’être », il ne doit être que le reflet d’une réalité concrète, vécue en interne et en externe, et des valeurs qui transcendent l’organisation.
Cette norme, autrement appelée « démarche RSE/RSO » (Responsabilité sociétale des entreprises ou des organisations), donne un cap : contribuer au développement durable en s’attachant à 7 axes :
- la gouvernance de la structure,
- les droits de l’Homme,
- les relations et conditions de travail,
- la préservation de l’environnement,
- la loyauté des pratiques,
- les questions relatives au consommateur,
- les communautés et le développement local.
Il nous est apparu que se structurer en SCOP (société coopérative et participative) nous permettrait de répondre à notre volonté d’inscrire la RSE dans notre ADN.
En effet, le choix du statut coopératif, quand il est vécu pleinement et avec sincérité, permet de répondre aux enjeux liés :
- à la gouvernance
En faisant le choix d’associer tous les salariés, on s’assure par ailleurs que chacun sera acteur du projet d’entreprise et qu’il pourra y incarner ses valeurs.
Pour garantir ce fonctionnement équitable et participatif, on peut se doter d’outils complémentaires, comme nous l’avons fait, en se formant à la sociocratie. C’est un outil puissant, qui permet à chacun de s’exprimer, d’amender un projet, pour obtenir le consentement du collectif, et non un consensus, qui lèse souvent des minorités silencieuses.
- aux droits de l’Homme
- la reconnaissance de la dignité du travail ;
- le droit à la formation ;
- le droit à la créativité et à l’initiative ;
- la responsabilité dans un projet partagé ;
- la transparence et la légitimité du pouvoir ;
- l’ouverture du monde extérieur.
- aux relations et conditions de travail
De plus, à l’heure où l’on parle de « marque employeur » et de difficultés à recruter les jeunes talents qui veulent que leur activité professionnelle ait un SENS, être salarié coopérateur dans une structure d’utilité sociale change totalement les perspectives.
- à la prise en compte des parties prenantes et du Territoire d’implantation
Une SCIC, c’est une société commerciale à dimension sociale, qui agit sur un territoire via un multi-sociétariat, avec au minimum 3 catégories d’associés : des bénéficiaires, des salariés ou à défaut des producteurs du bien ou du service, des collectivités publiques, des associations, des bénévoles, des fournisseurs…
- à la responsabilité environnementale et sociétale
- au développement économique de son Territoire
Le partage du bénéfice annuel des coopératives assure une répartition équitable entre la part revenant aux salariés (25% minimum dans les SCOP, 45% chez nous), la part revenant aux associés (42,5% maximum dans les SCIC, 33% maximum dans les SCOP, 10% chez nous) et la part revenant aux réserves de l’entreprise (57,5% minimum dans les SCIC, 16% minimum dans les SCOP, 45% chez nous).
Mais, naturellement, le statut coopératif ne fait pas tout et ne doit pas être un simple vernis. Tout comme le statut de « société à mission » ou l’introduction statutaire d’une « raison d’être », il ne doit être que le reflet d’une réalité concrète, vécue en interne et en externe, et des valeurs qui transcendent l’organisation.